[Préparation Mentale] Ce détail que 90 % des coachs oublient… et qui fait toute la différence.
Cet article est un résumé des points essentiels abordés ; pour découvrir les anecdotes complètes et les détails supplémentaires, je vous invite à écouter l’épisode audio.
L’illusion du bon outil : et si vous passiez à côté de l’essentiel ?
Dans le monde de la préparation mentale et du coaching, une question revient sans cesse : quelle est la meilleure technique pour aider quelqu’un à se transformer ? On cherche la bonne méthode, la bonne question, la stratégie miracle… Mais si, en réalité, tout cela ne suffisait pas ?
Dans cet épisode du Podcast Puissance Mentale, je partage une expérience qui m’a profondément marqué. Une séance avec un chef d’entreprise en plein défi personnel et professionnel. Ce jour-là, je n’ai presque rien dit. J’ai juste posé une question simple : « Comment allez-vous aujourd’hui ? »
Rien d’extraordinaire en apparence, et pourtant… En quelques minutes, cette personne s’est ouverte, a libéré ses émotions, et a trouvé ses propres réponses. Sans que j’aie besoin d’intervenir davantage.
Je vous explique ça.
La puissance de la présence : quand l’écoute devient transformation
Ce jour-là, j’ai compris quelque chose de fondamental : ce n’est pas la technique qui transforme, c’est la présence.
Une vraie présence, c’est celle qui ne juge pas, qui n’interrompt pas, qui ne cherche pas à corriger. C’est une posture intérieure qui dit : « Je t’accepte tel que tu es. »
Lorsqu’une personne se sent accueillie sans jugement, son cerveau émotionnel s’apaise, ses résistances tombent, et l’énergie qu’elle consacrait à se défendre se met enfin au service de sa croissance.
Vous l’avez sûrement déjà ressenti : certaines personnes nous apaisent, nous inspirent confiance, et nous donnent envie d’être nous-mêmes.
D’autres, au contraire, nous crispent, nous jugent, nous mettent mal à l’aise.
👉 La différence ne vient pas de leurs mots, mais de leur posture intérieure.
C’est l’un des fondements de la méthode enseignée à l’Académie Puissance Mentale.
Elle se fait d’une façon très subtile .
Quand le jugement sabote l’accompagnement
Le jugement est naturel. Il a longtemps assuré notre survie : distinguer le danger du sûr, le bien du mal, le possible de l’impossible. Mais dans l’accompagnement, ce réflexe devient un frein.
Chaque fois que vous émettez une pensée du type « il ne devrait pas faire ça », « elle aurait dû réagir autrement », vous envoyez une énergie de séparation. Même si vous ne dites rien, la personne le ressent.
À l’inverse, quand vous restez neutre, que vous laissez tomber vos filtres, la personne se sent libre. Elle ne se sent plus observée, mais comprise. Et c’est là que le travail profond commence : elle s’autorise à se voir telle qu’elle est, sans masque.
La véritable préparation mentale, c’est cela : créer un espace où l’autre peut s’autoriser à exister sans crainte d’être jugé.
L’effet miroir : quand l’acceptation de l’autre commence par soi
Accepter pleinement quelqu’un commence par s’accepter soi-même. C’est l’une des plus grandes vérités que j’ai apprises en accompagnant des milliers de personnes.
Comment offrir de la compassion, si vous ne vous en offrez pas ?
Comment écouter sans jugement, si vous êtes constamment en lutte intérieure ?
Souvent, les coachs, les thérapeutes, ou même les parents veulent aider les autres à se libérer… tout en se jugeant eux-mêmes sans relâche.
Mais la posture d’accompagnant ne se construit pas uniquement dans les livres : elle se construit dans la relation à soi.
Prendre du recul, reconnaître ses erreurs sans s’auto-flageller, c’est déjà un acte de puissance. C’est dans ces moments que naît la bienveillance véritable — celle qui ne se joue pas, mais se ressent.
L’énergie qui transforme : quand la compassion devient contagieuse
L’énergie que vous dégagez en présence d’une personne a un impact direct sur sa capacité à évoluer. C’est ce qu’on appelle l’effet miroir émotionnel.
Plus vous vibrez la paix intérieure, plus la personne en face de vous s’autorise à s’apaiser.
Einstein disait :
« On ne résout pas un problème avec le même niveau de conscience que celui qui l’a créé. »
Appliquer cela à l’accompagnement, c’est comprendre qu’on ne peut pas amener quelqu’un vers plus de sérénité si, intérieurement, on est tendu, pressé ou en déséquilibre.
C’est pourquoi, dans la méthode Puissance Mentale, on commence toujours par soi : avant d’aider, on s’aligne. Avant de parler, on écoute. Avant d’agir, on ressent.
Conclusion : la clé invisible des accompagnants qui transforment vraiment
La clé de tout accompagnement, ce n’est pas une technique. Ce n’est pas un protocole, ni une méthode à suivre à la lettre.
C’est une posture intérieure. Celle d’un accompagnant qui accepte, écoute .
Lorsque vous êtes aligné avec cette posture, votre simple présence devient un levier de transformation.
Et cette présence-là, elle ne s’apprend pas dans les manuels, elle s’entraîne pour être incarnéé.
Prenez soin de vous.
Geoffrey
Pour aller plus loin et apprendre à développer cette posture dans votre vie personnelle ou professionnelle, découvrez les programmes de l’Académie Puissance Mentale.
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