Dans cet épisode du podcast Puissance Mentale, je veux te parler d’un élément fondamental dans l’accompagnement .

Beaucoup cherchent la meilleure question à poser, le meilleur outil à utiliser…

Mais en réalité, l’élément fondamental est ailleurs (je l’explique précisément sur l’épisode de Podcast que je t’invite à écouter si tu souhaites en savoir plus).

Je vais te partager une expérience vécue avec un entrepreneur en plein défi personnel et professionnel.

Ce jour-là, je lui pose simplement cette question : « Comment vas-tu aujourd’hui ? ».

Et là, je vois son corps se détendre, ses épaules s’abaisser. Il se met à parler, à exprimer tout ce qu’il ressent, sans que j’aie besoin de dire grand-chose. Je me contente de l’écouter, de hocher la tête, de ponctuer par des « ok », « je comprends ».

À la fin de l’échange, il a une clarté soudaine sur ce qu’il doit changer dans sa vie. Et pourtant… je n’ai rien fait d’autre qu’être présent.

Cette réaction m’a interpellé.

Pourquoi cette question, si simple, a-t-elle déclenché un tel changement ?

La réponse est évidente : ce n’était pas la question en elle-même, mais la manière dont je l’ai posée, avec une vraie présence.

Sans chercher à conseiller, sans juger, sans interrompre. Juste en offrant un espace où l’autre se sent en sécurité pour être lui-même.

On le sent tous instinctivement : il y a des personnes avec qui on se sent bien, et d’autres avec qui on ne se sent pas à l’aise.

Pourquoi ?

Parce que certaines nous acceptent sans jugement, tandis qu’avec d’autres, on sent qu’on est analysé, critiqué.

Cette différence est essentielle en accompagnement : si l’autre perçoit du jugement, il se ferme. Si au contraire, il sent une acceptation totale, il s’ouvre.

Chacun de nous est traversé par deux voix :

👉 Une voix rationnelle qui juge, analyse, compare…

👉 Une voix intérieure, plus profonde, qui sait ce qui est bon pour nous.

Quand quelqu’un vit un conflit intérieur, la présence bienveillante d’un accompagnant peut l’aider à apaiser ce tiraillement.

À l’inverse, si l’accompagnant est dans le jugement, ce conflit s’intensifie et la personne se bloque encore plus.

Si on veut vraiment aider les autres, il faut d’abord apprendre à s’accepter soi-même.

Parce que si on est trop dur envers soi, on sera inconsciemment dans l’exigence avec les autres.

⚠️ Attention, ça ne veut pas dire être d’accord avec tout !

Mais ça signifie accueillir les gens tels qu’ils sont, sans les enfermer dans une case.

Un piège du développement personnel, c’est de croire que « tout le monde est beau et gentil ». Ce n’est pas la réalité. On peut ne pas être d’accord avec quelqu’un sans tomber dans le jugement.

Un bon indicateur ?

📌 Si une personne ou une situation nous irrite, nous contrarie, ou nous pompe notre énergie, c’est souvent qu’un jugement est en train de se jouer en nous.
📌 À l’inverse, quand on est dans une posture neutre et bienveillante, l’échange devient fluide et constructif.

Je t’invite à faire un exercice simple : observer ton propre jugement au quotidien.
Quand tu écoutes quelqu’un parler (que ce soit dans la rue, à la télé, sur les réseaux sociaux), note tes réactions internes.

Es-tu en train de l’analyser ? De le critiquer ? Ou juste de l’accueillir, sans interprétation ?

*Plus tu développes cette capacité, plus ton impact en accompagnement sera puissant.

Un autre point clé : l’environnement. Avec qui te sens-tu libre d’être pleinement toi-même ? Qui te fait évoluer ?

Il y a une différence entre :

✅ Être ouvert aux critiques constructives
❌ Se laisser polluer par des relations toxiques

Personnellement, j’ai fait le choix de ne pas m’entourer de personnes avec qui je ne me sens pas aligné. Mais je reste toujours attentif aux feedbacks de ceux qui veulent sincèrement me voir progresser.