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#102 [Préparation Mentale] Mon fils hospitalisé en urgence : comment j’ai géré cette situation compliqué ?
(Vous obtiendrez des détails supplémentaires en écoutant directement l’épisode de podcast ci dessus )
La préparation mentale, ce n’est pas seulement pour les sportifs de haut niveau ou les professionnels sous pression.
C’est aussi un style de vie qui permet d’affronter les imprévus du quotidien avec calme et maîtrise.
Dans cet article, je vais vous partager une expérience personnelle intense : l’hospitalisation en urgence de mon fils.
Plutôt que de subir cette épreuve, j’ai utilisé les stratégies de puissance mentale que j’enseigne depuis des années.
Voici les 7 clés qui m’ont permis de garder mon sang-froid et d’accompagner mon fils de la meilleure façon possible.
1- Voir chaque situation comme une expérience, pas une fatalité
Quand un événement difficile survient, nous avons le choix : le vivre comme un drame subi ou comme une expérience de croissance.
Lorsque j’ai réalisé que mon fils avait des difficultés à respirer, j’ai immédiatement décidé d’agir, sans laisser l’émotion prendre le dessus.
J’ai choisi de me dire : « Si cette situation arrive, c’est que j’ai des choses à apprendre sur moi et à expérimenter. »
Cette posture d’acteur m’a permis de garder le cap.
Je vous explique cela en précision sur l’épisode Audio du podcast.
2- Se concentrer sur ce qui dépend de nous
Dans une situation comme celle-ci, il est facile de se laisser envahir par des pensées anxiogènes : « Combien de temps cela va durer ? », « Et si c’était grave ? ».
Pourtant, ce sont des éléments hors de notre contrôle.
J’ai donc choisi de me focaliser uniquement sur ce que je pouvais maîtriser :
- Rester présent pour mon fils
- Gérer mes propres émotions
- Faire en sorte qu’il vive cette épreuve de manière apaisante
Cela m’a permis de ne pas perdre d’énergie sur des questions inutiles et de me concentrer sur l’essentiel.
3- Récupérer dès que possible
Passer une nuit aux urgences après s’être levé à 5h du matin, ce n’est pas anodin.
Le manque de sommeil peut affecter notre lucidité, nos émotions et notre prise de décision.
J »ai adopté une approche que j’enseignais aux unités d’intervention de la police et celle que j’ai appliqué lorsque j’avais passé un certains nombre de séléctions pour des untités spécialisées:
- Profiter de chaque instant de calme pour récupérer
- Faire de courtes relaxations et des respirations profondes
- Optimiser mon énergie pour tenir le temps nécessaire
Cet automatisme m’a permis de rester efficace et lucide jusqu’à la fin.
4- L’entraînement crée des automatismes
Dans les moments de tension, on ne réfléchit pas, on agit en fonction de nos habitudes mentales.
Quand mon fils a fait un malaise en plein nuit après s’être levé, j’ai basculé en mode intervention, exactement comme dans la police :
- Je l’ai allongé immédiatement
- Je lui ai parlé calmement pour maintenir son attention
- J’ai appelé les soignants sans paniquer
Pourquoi j’ai réagi ainsi ? Parce que ces réflexes ont été ancrés par l’entraînement d’habiletés mentales.
La préparation mentale permet d’automatiser des réactions utiles pour les situations critiques.
5- Conserver ses habitudes bien-être
Pendant ces trois jours d’hospitalisation, j’ai maintenu mes rituels bien-être dès que j’en avais l’occasion :
- Faire de l’exercice (même brièvement)
- Manger sainement
- Faire des pauses en nature
- Prendre des moments pour souffler
Ces habitudes m’ont rechargé mentalement et physiquement, ce qui m’a permis de mieux gérer la situation.
6- Anticiper » l’ après «
Quand on traverse une épreuve intense, il y a toujours une retombée ensuite.
J’avais anticipé qu’après trois jours de tension, mon corps et mon esprit allaient ralentir.
Plutôt que de lutter contre cette fatigue, je l’ai acceptée et j’ai planifié :
- Plus de sommeil
- Des activités de récupération (spa, balades, relaxation)
- Moins de sollicitations pendant quelques jours
Anticiper cette phase de relâchement m’a permis d’éviter un contre-coup trop violent.
7- Transformer l’expérience en souvenir positif
Mon objectif était aussi que mon fils ne garde pas un souvenir traumatisant de cette hospitalisation.
Pour cela, j’ai appliqué des techniques d’ancrage et de reforcement positif :
- Valoriser ses réactions courageuses : « Tu es un guerrier, c’est impressionnant ! »
- Utiliser l’humour : « On aurait dit Elvis Presley sur la piste de danse quand tu as tremblé ! »
- Créer des moments ludiques : « On regarde un film ensemble en attendant ? »
Résultat ?
Aujourd’hui, il garde un souvenir plutôt positif de cette expérience. Ce qui aurait pu être une source d’anxiété durable est devenu une expérience neutre, voire enrichissante.
Conclusion
Cette expérience m’a confirmé une chose : la préparation mentale, c’est une philosophie de vie.
Ce n’est pas juste pour la compétition ou la performance, c’est un outil de gestion du quotidien. Les 7 clés que j’ai appliquées m’ont permis de :
- Rester calme et lucide
- Aider mon fils à mieux vivre l’épreuve
- Gérer mon énergie sur la durée
- Transformer un moment difficile en expérience enrichissante
Si cet article vous a parlé, partagez-le et appliquez ces principes dans votre quotidien. Et rappelez-vous : c’est dans l’entraînement que naît la maîtrise.
🎁C’est ce que j’enseigne dans la méthode Puissance Mentale, et c’est ce que je développe plus en détail dans mon livre disponible aux éditions Eyrolles accessible ici :
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A très vite,
Geoffrey
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