En mars 2020 il y a cinq ans, presque jour pour jour, je quittais définitivement mon poste, dans la police, de formateur spécialisé notamment en Préparation Mentale .

On dit souvent que les cinq premières années d’un projet entrepreneurial sont les plus challengeantes.

Après 15 ans dans la police, j’ai décidé de me lancer à 100% dans la préparation mentale.

Cette décision ne s’est pas prise sur un coup de tête.

Depuis 2018, j’avais déjà initié une transition progressive : je suis d’abord passé à 80%, j’ai commencé à me former via des formations en préparation mentale, et j’ai proposé mes services sous forme d’association, car à l’époque, la fonction publique ne permettait pas d’avoir une activité parallèle.

Le 1er mars 2020, je quitte la police avec zéro euro de côté, aucune aide financière, et surtout, une conviction absolue que c’était la bonne décision.

Mais quinze jours plus tard, le confinement est annoncé.

Toutes mes formations prévues en présentiel tombent à l’eau. Face à ce coup dur, j’ai refusé de céder à la peur et à la facilité de retourner dans la police.

J’ai choisi de rebondir, en transformant cette crise en opportunité.

Pendant six mois, j’ai travaillé jour et nuit pour développer une offre 100% en ligne.

Résultat : aujourd’hui, 99% de mon activité se fait en distanciel, m’offrant une liberté totale.

Ce qui aurait pu être un cauchemar s’est finalement transformé en tremplin extraordinaire.

Quitter un emploi stable, bien rémunéré, où j’étais reconnu comme préparateur mental de la police, a été un pari risqué.

Mais à l’intérieur de moi, je sentais que mon énergie déclinait et que je devais évoluer. J’ai pris cette décision par conviction, tout comme j’étais entré dans la police par conviction.

Ce pari s’est avéré gagnant, mais non sans sacrifices.

Pendant deux ans, j’ai jonglé entre mon emploi, mes formations, et mes premiers accompagnements.

Mes journées étaient rythmées par des webinaires, du travail le soir, et même pendant mes vacances.

Mais quand on aime ce qu’on fait, ces efforts sont stimulants.

J’ai aussi appris à gérer la critique.

Beaucoup de gens doutaient, se moquaient parfois, mais je me répétais sans cesse : « On en reparle dans cinq ans. »

Aujourd’hui, les résultats parlent d’eux-mêmes.

Cinq ans après mon départ, mon quotidien n’a plus rien à voir avec celui d’avant. J’ai formé plus de 200 coachs en préparation mentale, publié mon livre Puissance Mentale, pris la parole sur des scènes prestigieuses comme le Grand Rex, et travaillé avec des athlètes de haut niveau, des dirigeants, et des artistes.

Ma qualité de vie a aussi énormément évolué.

J’ai quitté la région parisienne pour vivre à 100 mètres de l’océa. Aujourd’hui, j’ai un style de vie aligné avec ce qui me rend heureux.

Si je devais donner un conseil clé, ce serait d’investir en soi.

En cinq ans, j’ai dépensé plus de 100 000 euros en formations, en mentors, et en coaching.

Ce n’était pas une dépense, mais un investissement.

Aujourd’hui, cela me permet d’apporter une valeur inestimable aux coachs et à toutes les personnes que je forme.

Autre point essentiel : s’entourer des bonnes personnes. Les gens que nous côtoyons influencent notre énergie et notre réussite.

J’ai fait le choix conscient de m’entourer de personnes stimulantes, inspirantes, et de prendre de la distance avec ceux qui drainaient mon énergie.

Aujourd’hui, je n’ai aucun regret.

Quitter la police a été le meilleur choix de ma vie.

J’ai appris qu’on ne repart jamais de zéro. Chaque expérience passée nourrit la prochaine étape.

J’ai aussi compris que la validation des autres ne compte pas. Ce qui compte, c’est d’être convaincu soi-même et de poser chaque jour une action en direction de ses rêves.

Si j’avais un dernier message pour toi qui lis cet article, c’est celui-ci : ne rêve pas ta vie, vis tes rêves. Avance avec conviction, entoure-toi des bonnes personnes, et surtout, agis tous les jours pour construire l’avenir que tu veux.